PEGGY Meunier Kinésiologue à Bordeaux
Formée en kinésiologie et techniques complémentaires sur Bordeaux et Bayonne, certifiée en Réflexologie Cranio-sacrée, Réflexes archaïques (EKTC), Somatic experiencing et Kinésiologie animale (KHEOPS).
Passionnée depuis toujours par la singularité et la formidable complexité des êtres, je les accompagne afin qu'ils aient accès à la meilleure version d'eux-mêmes et se révèlent tels qu'ils sont : extraordinaires, uniques et complémentaires.
Des problèmes d’apprentissage à l’école ? Des maladresses à répétition ? Une humeur changeante et des émotions difficiles à maîtriser ? Un manque de motivation ? Des pipis au lit qui
n’en finissent pas ? Des troubles dys ou tda/h…
Et s'il s'agissait re réflexes archaïques non intégrés ?
Les réflexes archaïques : qu’est-ce que c’est ?
Des mouvements réflexes automatiques qui aident à grandir
Les réflexes archaïques (ou primitifs), comme leur nom l’indique, sont des mouvements automatiques réflexes qui interviennent de manière involontaire suite à un stimulus extérieur. Ils trouvent leur source souvent in-utéro. Ils ont pour but d’assurer la protection et la survie, et aident à la maturation du système nerveux.
Le corps médical les connaît et les pédiatres en testent quelques-uns dès la naissance puis dans les premiers mois de vie, car ils sont la preuve d’un bon développement du système nerveux et du tonus musculaire du bébé. Près de 70 réflexes primitifs sont répertoriés.
Comment s'intègrent les réflexes archaïques ?
Normalement, ces réflexes ont un cycle en 3 stades :
- l'émergence où le “programme s’active” ;
- la maturation où le mouvement réflexe involontaire est déclenché par un stimulus et répété pendant plusieurs semaines ;
-
et le stade d’intégration où la partie réflexe du mouvement cède peu à peu la place à un acte chaque fois plus
volontaire.
Indispensable dans le développement, il peut arriver que l’une de ces étapes ne se déroule pas correctement.
Par exemple, lors de l’accouchement, des réflexes préparés in utéro vont œuvrer pour faire avancer le bébé dans le canal utérin. À chaque contraction, Bébé reçoit un stimulus sur le côté de la colonne vertébrale qui lui ordonne de “se tortiller” jusqu’à la sortie. Ce réflexe s’intègre normalement entre 3 et 9 mois.
Si ce n’est pas le cas, par exemple pour les bébés nés par césarienne, le réflexe continuera de commander à l’enfant de gigoter… Difficile alors de se “tenir tranquille” lorsqu’on reçoit sans cesse des “impulsions” (un t-shirt qui frotte par exemple) qui “commandent de bouger”…
Donc quand, pour une raison ou une autre, les réflexes n’apparaissent ou ne s’inhibent pas, cela crée un dysfonctionnement dans le corps : on parle alors d’un réflexe persistant qui parasite les apprentissages.
Des répercussions dans toutes les sphères de l’être
Mis en évidence de manière assez récente, on sait aujourd’hui qu’une majorité de troubles des apprentissages (vous savez, anciennement les fameux troubles DYS (dyslexiques, dyspraxiques, dyscalculiques et autres) présentent des réflexes primaires non intégrés (ce qui ne veut pas dire que ce sont ces réflexes qui ont engendré ces troubles).
Ces réflexes ont des répercussions dans toutes les dimensions de la personnalité :
- Corporelle
- Émotionnelle
- Cognitive
Sur le plan corporel (coordination, posture, motricité)
Plusieurs attitudes ou postures peuvent être des signes de réflexes non intégrés :
- un enfant qui bouge tout le temps, qui s’assoie en mettant un pied sous ses fesses, qui enroule sa cheville autour du pied de la chaise…
- des problèmes de coordination, des difficultés dans les activités sportives (attraper une balle…), un besoin de concentration pour reproduire des gestes croisés (par exemple main droite / genou gauche), des maladresses répétées, des problèmes d’équilibre (par exemple, avoir du mal à faire du vélo vers 7/8 ans)…
Sur le plan émotionnel (sécurité, relation, confiance)
Les réflexes primitifs ont aussi une implication sur la sphère émotionnelle : des difficultés de sommeil, la peur du noir, du stress, une difficulté à réguler ses émotions… Bien sûr, les réflexes ne sont pas les seul facteurs, mais s’ils sont en cause, c’est toujours “un petit caillou” facile à éviter.
Sur le plan cognitif (raisonnement, apprentissage, concentration, mémoire)
Dans le domaine de l’apprentissage, les répercussions peuvent aussi être nombreuses. Ils sont repérés dans les troubles dys, dans les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (tda/h).
Par exemple, dans l’apprentissage de l’écriture, il sera difficile pour un enfant de bien tenir son stylo si le réflexe de grasping fait que les doigts
“s’agrippent” autour du crayon.
Pour la lecture, pas facile d’apprendre à lire quand les yeux ne peuvent pas suivre une ligne horizontalement…
Pourquoi certains réflexes restent actifs ou non intégrés ?
Cela peut être lié à un stress pendant la grossesse, à un accouchement difficile ou une naissance par césarienne, à des vécus traumatisants pour l’enfant, à des séquelles de maladies…
Nombres de réflexes s’acquièrent et s’intègrent pendant la première année. Les étapes d’évolution du bébé sont primordiales : le retournement, le ramper, le 4 pattes, le fait d’apprendre à s’asseoir et à se mettre debout seul (la position du chevalier-servant, un genou à terre)…
Si les mouvements de bébé sont entravés par les transats, trotteurs, youpala, parcs et autres “objets d’assistance”, il ne pourra pas réaliser les gestes nécessaires à l’inhibition des réflexes. Voilà qui milite pour la motricité libre.
À quel âge faut-il se préoccuper de l’intégration des réflexes primitifs ?
Comme pour tout, à chacun son rythme.
Le cycle des réflexes est propre à chacun, mais on considère qu’il se termine, en général, autour de 3 ans. Sauf trouble évident, il peut être intéressant de faire un bilan autour de l’entrée en CP, vers 6 ans. Cela peut éviter à l’enfant d’accumuler trop de retard et de mettre en place des stratégies qui seront plus difficiles à éliminer.
Pour autant, certains praticiens préfèrent que les enfants soient demandeurs, car ils sont pleinement acteurs dans ce processus.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard ! L’intégration des réflexes archaïques peut se faire à tous les âges de la vie, même pour les adultes. D’ailleurs, beaucoup de sportifs de haut niveau y travaillent pour améliorer leurs performances.
“ Travailler sur les réflexes archaïques, c’est comme retirer un caillou dans la chaussure.
On ne se rend pas compte qu’il est là, on s’est habitué. Mais qu’est-ce que c’est bien quand on l’enlève !”
Quelques symptômes de réflexes archaïques non intégrés...
- Si votre enfant a du mal à tenir correctement son stylo, sa fourchette…
- S’il a des difficultés à pratiquer certaines activités physiques, à faire du vélo, de la balançoire, à attraper un ballon, à sauter à la corde, à faire du patin à roulettes, à grimper à l’échelle, à faire des roulades…
- S’il a du mal à s’organiser, à se repérer dans l’espace, n’arrive pas à apprendre l’heure, …
- S’il n’aime pas lire, à une faible compréhension en lecture, à besoin de lire en suivant les mots avec le doigt …
- S’il recopie les mots du tableau avec beaucoup d’erreurs, confond les b et d, les p et q, n’aime pas écrire, a une écriture irrégulière, écrit en montant sur le côté, présente des problèmes de graphisme
- Si les étiquettes de vêtements le gênent, s’il est chatouilleux, sensible à la lumière, au bruit, au toucher, est hypersensible émotionnellement
- S’il a peur du noir, sursaute au moindre bruit, est inquiet pour tout, manifeste un comportement irrationnel, agressif, et est facilement frustré…
- Si plus grand, votre adolescent (e) manque de confiance en lui, manque de concentration, a des troubles de mémorisation, il se pourrait que certains réflexes archaïques soient encore actifs et viennent le parasiter au niveau cognitif, corporel et/ou émotionnel.
6 réflexes expliqués pour mieux comprendre votre enfant
- Le réflexe de Galant ou un RTSC (réflexe tonique symétrique du cou) non intégré peuvent être à l’origine d’un comportement agité, d’un enfant qui se tortille continuellement sur sa chaise (étiquetté souvent à tort hyperactif), qui ne tient pas en place, qui s’affale sur son bureau, qui enroule ses pieds autour de sa chaise, se met à genoux sur sa chaise ou encore étend sa jambe sur le côté du siège…
- Le réflexe d’agrippement non intégré peut contraindre l’enfant à appuyer trop fort sur son stylo et trouer sa feuille, à détester écrire, dessiner, ou faire des activités de motricité fine, à ressentir des douleurs dans la main, au poignet, à l’avant-bras et même parfois au cou ou dans le dos quand il écrit, à avoir des difficultés à lâcher prise, à « attraper les idées »
- Le réflexe de Moro non intégré entraînera chez l’enfant une grande insécurité intérieure, une hypersensibilité à la lumière, aux odeurs, au bruit, au toucher, beaucoup de stress avec une production de cortisol et d’adrénaline très importante, des insomnies, des terreurs nocturnes, des difficultés à s’adapter à de nouvelles situations, des difficultés à aller de l’avant, des problèmes de respiration, des difficultés à se concentrer, à mémoriser...
4- Le réflexe de redressement de la tête non intégré peut entraîner des difficultés à accéder à ses pensées, un manque de détermination, de confiance en soi, une instabilité émotionnelle, une mauvaise posture de la tête, du tronc et du corps en général, des sensations de vertige, de nausée, une difficulté à se tenir droit…
5- Le réflexe de Babinski non intégré peut entraîner un manque de confiance en soi, de la timidité, de la colère, des difficultés langagières.
6- Le réflexe de parachute non intégré va empêcher l’enfant de se protéger efficacement lors d’une chute, va l’empêcher de mettre en place ses limites et de dire « non », de faire face aux difficultés, au stress émotionnel.
Cette liste est loin d’être exhaustive, puisqu’il existe environ 70 réflexes, et que le manque de maturité de ces réflexes entraîne «un parasitage» au niveau des sphères posturale, cognitive, et émotionnelle.
Les bienfaits d'une séance
Cette méthode permet de détecter les réflexes archaïques en hyper-activité ou non activé, de mettre en évidence leurs effets sur la posture, les systèmes énergétique et émotionnel et surtout de constater la disparition quasi immédiate de ces effets après l’application de techniques qui permettront de normaliser ces réflexes et de les intégrer dans des schémas moteurs volontaires.
Beaucoup de maux, qu’ils soient physiques (tendinopathie, énurésie, douleurs, digestion, etc.), émotionnels (addictions, comportements réflexes, anxiété, etc.), ou encore les difficultés d’apprentissage (concentration, état dyslexique, coordination, etc.), sans oublier les déséquilibres énergétiques peuvent être liés aux réflexes archaïques.
N’hésitez pas à me consulter pour une séance durant laquelle je pourrai identifier et intégrer le ou les réflexes immatures.
Sources :
https://www.reflexes.org
http://florencelepetit-accompagnementmieuxetre.fr
https://www.coolparentsmakehappykids.com/
Peggy Meunier, kinésiologue à Bordeaux, vous accueille tous les jours du lundi au vendredi sur rendez-vous, au sein du cabinet paramédical de Gravelotte, situé entre Bordeaux Nansouty et Barrière de Bègles.
Pour toute demande d'information, vous pouvez me contacter au 05 64 28 44 02